Je viens de finir la lecture d’un livre d’Hélène de Lubienska de Lenval, fidèle disciple de Maria Montessori. Si certains de ses propos ne me parlent guère, d’autres, au contraire, me confortent dans mes choix éducatifs 😉 !
Petit extrait : « Car l’homme est ainsi fait qu’il ne se nourrit pas seulement de matière, mais de contentement. Dans la vie intellectuelle de l’enfant, il se produit quelque chose d’analogue : le bourrage de crâne amène le dégoût, qu’on appelle paresse, des contorsions, qu’on appelle frivolités, dissipation, nervosité ou encore des évasions dans le domaine imaginaire, inattention, rêveries, mensonges. Privé d’activité spontanée, d’effort délibérément choisi, de contact direct avec les phénomènes qui l’entourent, soumis à un flot continu de paroles dont l’adulte le submerge, l’enfant, selon les cas, se butte, se défend ou bien s’évade. »
« Transformer l’aspiration inconscience en conscience claire : fournir les occasions de rencontre avec les faits du monde sensible et du monde de la pensée, tel est le rôle de l’éducateur qui veut conduire l’enfant jusqu’au plein épanouissment de son être physique, intellectuel et spirituel. »