Même si la rentrée des classes ne signifie pas grand chose du point du vue académique dans notre famille, c’est tout de même le moment des multiples réinscriptions aux activités sportives et culturelles, mais aussi de cette fameuse lettre de déclaration d’instruction en famille.
Depuis 12 ans, la lettre n’attend plus que son changement de date et, au fil des années, l’effacement des noms des enfants les plus âgés ! Nous recevons rapidement la réponse de la mairie, celle de l’inspection d’académie se faisant toujours désirée (ou pas !). C’est toujours un plaisir d’ouvrir cette missive : on nous y confirme de la prise en compte de notre déclaration pour ensuite enchaîner sur tous les devoirs qui nous incombent, et conclure avec les sanctions qui nous attendent en cas de non-respect de tous ces devoirs.
Aucune allusion, jamais, à un quelconque devoir de la part de l’Education Nationale : invitation aux cours de sports, ouverture des sorties sco aux non-sco, rencontre avec des professeurs de langue, mise à disposition de matériel… Pure utopie !
Cette année, je serai le témoin du premier contrôle pédagogique d’une enfant de 6 ans. Pour les familles qui débutent les échanges avec l’administration, une personne bienveillante peut faire toute la différence : sans jouer à celle qui connait la loi sur le bout des doigts, le témoin peut traduire les discussions des deux parties ! Entre la novlangue de l’administration et les « barbarismes » non-sco, la compréhension n’est pas toujours immédiate et il serait dommage de partir sur de mauvaises bases alors que l’on est tous d’accord sur le même point : le droit de l’enfant à être instruit, avec bonheur.
Les petits Loups 