En 12 ans d’instruction en famille, je n’ai jamais connu une seule année de répit politique, que les attaques viennent des sénateurs, des députés ou directement du gouvernement. Sans cesse nous devons sensibiliser, expliquer, « dédiaboliser » ou tout au moins essayer… Chaque fois, on nous rassure : « le droit de choisir le mode d’instruction de vos enfants n’est pas remis en cause ». Et pourtant, il est sans cesse grignoté de toute part.
Ce n’est pas en renforçant la loi sur l’instruction en famille, déjà très cadrée, que les « enfants hors radars » resurgiront miraculeusement. Ceux-ci ne sont pas déclarés officiellement, pourquoi sanctionnés ceux qui le sont ? En quoi doubler le nombre de contrôle des enfants instruits en famille, et déclarés comme tels, va-t-il permettre, comme par miracle, de découvrir des enfants instruits clandestinement ? Je ne vois là aucune cause à effet !
En quoi contrôler les enfants instruits en famille à l’aune des cycles imposés par le ministère de l’Education nationale va -t-il subitement faire la lumière sur des enfants « cachés » ?
Il y a là une surenchère disproportionnée finalement : parce que l’Etat ne sait pas comment retrouver ces enfants qui lui échappent, il imagine un faisceau d’injustices pour l’instruction en famille, jusqu’à atteindre l’overdose.
Réagissons : après avoir lu ce rapport, écrivons directement aux deux rapporteures, et à nos représentants en région.